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Bekwaïpa, l'histoire d'une aventure de mer et d'amitié

mise à l'eau et première aventures salées

Publié le 31 Mai 2017

Et voila. Il fallait bien que ça arrive: le loup est dans la bergerie, la cerise est enfin sur le gâteau, le ciel est bleu, les oiseaux chantent, le vin est sucré, zidane marque à la dernière minute, willy est sauvé, cendrillon à trouvé son prince charmant, les matchs de catchs ne sont pas truqués, l'enfant a eu le temps de manger sa glace avant qu'elle ne tombe par terre, les nord coréens ont voté non au nucléaire, la dernière goutte n'a pas fini sur le pantalon,......BEKWAIPA FLOTTE!!!!

Mais remontons un peu en arrière, la venue de Carolina y est pour beaucoup, elle a fièrement secondée Robin durant toute une semaine. Laisser moi vous raconter faute de preuve comment Carolina-de-25kg portait à bout de bras el-vibrator pour poncer la coque: fermez les yeux mais continuez de lire, imaginez une souris sur un marteau piqueur défonçant vaillamment le pavé, vous y êtes. La to-do liste de la mort, sorte d'histoire sans fin du plaisancier en à pris un sacré coup, le but étant de faire flotter la bête et non de la rendre douce et agréable au toucher, nous avons accorder peu d'importance au confort des passagers.

Après avoir fignoler les "détails" à grand coup de poste à souder et de meuleuse la veille, les gars du chantier nous ont pris de cours par une trèèèès inhabituelle et inattendue venue à l'heure dès potron minet (reste de Latin qui veut dire super méga tôt ouech).

Bekwaïpa-de-12 tonnes, qui à force de régime minceur ++ n'en fait plus que 6, s'est élevé dans les airs tel un hippopotame sur un plongeoir de saut acrobatique olympique. Plein d'assurance et de détermination la grue l'a délicatement posé sur la surface vaseuse du port de Rochefort.

 

Confiant nous aussi nous avons sauté dans le bateau et vérifier toutes les soudures frénétiquement pour enfin ne détecter aucune fuite majeure nous contraignant à implorer le grutiste (je sais c'est pas comme ça qu'on dit, et bin faites un blog sans correcteur d'orthographe et on en reparle) de nous remonter fissa sous peine d'avoir une épave de plus dans ce port d'alcooliques (mais néamoins sympatiques). 

 

Il flotta donc. Puis vint le moment tant redouté de la mise en route du moteur. Il démarra au 1/4 de tour, mais je dois faire ici une parenthèse, je l'ouvre donc( les moteurs de bateau sont refroidis à l'eau de mer, ainsi ils évitent de fondre dû à la température importante que l'on peu trouver dans une chambre de combustion. L'eau est aspirée sous la ligne de flottaison, fait un petit tour et récupère un peu d'énergie sous forme de chaleur selon le premier principe de la thermodynamique. Puis elle ressort par le pot d'échappement, ce qui fait un agréable petit clapoti de fontaine de Versailles et qui compense presque les gaz incommodants. Je ferme la parenthèse). OR, dans notre cas, pas de petit clapoti, donc QUE les gaz incommodants donc augmentation de la température faute d'évacuation de la chaleur, bref on a failli serrer le bourrin. Il s'avère que, stupide que nous sommes, nous avions oublier d'ouvrir la vanne de l'entrée d'eau, aussitôt dit aussitôt fait, nous avons ré-amorcé le circuit de refroidissement et le fameux clapoti s'est fait entendre. 

Pour parfaire la situation nous avons mangé 1 L de glace et une méga salade, avant de continuer à meuler jusqu'à 2 h du mat' tout en nettoyant le pont et gréant les voiles avec l'aide de Michaele que nous remercions par ailleurs de sa patience et de son enthousiasme. 

Le lendemain, nous avons franchi l'écluse et descendu la charente en finissant de monter les winchs, comment vous décrire la joie de voir l'eau défiler après tant de mésaventures...Nous nous étions d'ailleurs promis d'ouvrir le sirop d'érable que nous avions gardé pendant ces long mois de famine, et mes amis il était délicieux, il avait le gout de l'érable libre.

Après la charente, l'eau s'est faite moins trouble, nous avons enfin mis les voiles et pris de l'erre sans moteur. Selon la tradition lorsqu'un bateau change de nom il doit couper son sillage une fois sous voile afin de chasser les mauvais esprits de l'ancien sobriquet. Nous avons donc fait un "8" pour croiser notre sillage et être débarrasser on l'espère des querelles puérilo-sénilles que nous cause l'ancien propriétaire.

- "Robin, tu ferais quoi si il y avait un homme à la mer?"

nous discutons des meilleurs façon de faire...Je me jette à l'eau, la mise en pratique vaut 1000 fois la théorie! Robin effectue sa manoeuvre sans faute. Nous tirons des conclusions des choses à améliorer et nous faisons une petite liberté de la fesse pour annoncer la venue de nos bouilles au 4 coins du monde!

Le vent tombe un peu nous arrivons péniblement au mouillage de l'île d'aix. C'est un endroit superbe, mais pour info le stop est proscris. Ce n'est pas que les gens ne veuillent pas mais il n'y a pas de voiture! 

Robin a passé quelques jours désagréable semble il et il a donc amené le bateau en solo à la Rochelle. Je dois le retrouver vendredi soir pour le convoyage jusqu'à Concarneau!!

 

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